Un spectateur, qui a assisté au concert de la jeune vedette pop Ariana Grande, hier à Manchester en Angleterre, a eu la vie sauve en choisissant une autre sortie que celle où le kamikaze s’est fait exploser faisant 22 morts et 59 blessés.
«Je ne l’oublierai jamais. Le concert s’est terminé à 22h30. On avait le choix entre plusieurs sorties à la fin du concert. J’ai pris celle qui m’a sauvé, j’ai pris les souterrains», a raconté Nicolas Djurdjevic à TVA Nouvelles au lendemain de l’attentat.
Le jeune Français, qui vit à Manchester, a quitté un peu avant la fin du concert afin d’éviter la foule, mais il a été témoin de tout le déploiement entourant l’acte terroriste revendiqué par l’État islamique.
«C’était incroyable de voir autant d’enfants pleurer, hurler et chercher leurs parents. C’était la panique totale», poursuit Nicolas Djurdjevic.
Ariana Grande attire beaucoup d’enfants et d’adolescents à ses spectacles qui adorent leur idole. «Les enfants pleuraient au début du concert quand Ariana est entrée sur scène. Ils rêvaient de la voir. Ils l’attendaient parfois depuis Noël. Ce n’est pas humain que de si jeunes enfants soient passés à côté de la mort et que certains soient morts», détaille le spectateur.
Le kamikaze qui s’est fait sauter hier n’a pas franchi les contrôles de sécurité se faisant exploser à la billetterie dans l’entrée de l’amphithéâtre. «Ça n’aurait pas pu être évité. Il y avait beaucoup de monde», fait savoir Nicolas Djurdjevic.
«Je ne pensais pas que quelque chose comme ça pouvait se passer à Manchester où tout le monde est ensemble et qui est un modèle pour l’Angleterre», dit-il.
Nicolas Djurdjevic aura à composer avec le traumatisme de ce qu’il a vécu. «Pour l’instant, je relativise, je me sens presque coupable d’être vivant. C’est marquant à vie.»
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