Depuis Tel-Aviv, en pleine mission économique, le premier ministre Philippe Couillard a pris quelques minutes pour condamner les gestes du terroriste qui a mené l’attentat de Manchester.
Il se trouvait à l’Université de Tel-Aviv ce mardi pour rencontrer des entrepreneurs israéliens. Mais avant de participer à ces tables rondes, il a pris quelques minutes pour rencontrer les médias.
«Outre le fait de condamner fortement et de déplorer cette horreur, il faut répéter que nous devons combattre et prévenir le terrorisme. L’ordre des mots est important. D’abord, combattre, sans concession, parce que ces gens-là ne font aucune concession. Il ne faut surtout pas arrêter de vivre dans nos sociétés. Qu’est-ce qu’ils veulent, ces gens-là? Ils veulent qu’on soit terrorisé par le fait de nous retrouver ensemble. Des jeunes qui se retrouvent ensemble dans un concert de musique, ils veulent dénormaliser ces activités-là et nous amener à craindre d’y participer. Il ne faut certainement pas leur donner cette victoire-là. Il faut continuer à vivre, à assumer notre société ouverte et démocratique. C’est ça qu’ils détestent et qu’ils veulent détruire, encore une fois, sans aucune pitié. Je fais toujours ce commentaire : s’ils étaient ici parmi nous, aucun d’entre nous n’aurait de quartier, aucun d’entre nous ne serait épargné. Il faut être conscient de ça.»
Le premier ministre a aussi fait le parallèle avec l’attentat du Bataclan, à Paris. À ce sujet, les journalistes présents l’ont questionné à savoir si on devrait augmenter la sécurité dans les salles de spectacle québécoise. Selon lui, il n’est pas nécessaire de rehausser les mesures ici; il considère que les gens sont déjà bien protégés et que les autorités font tout ce qu’il est possible de faire.