/finance/homepage

Les négociations sectorielles reprennent

Les négociations sectorielles entre l’Alliance syndicale dans la construction et la partie patronale ont finalement repris vendredi après-midi, à Montréal, après 48 heures de mutisme.

Les secteurs institutionnel et commercial ont entamé les discussions avec le syndicat vers 14 h, alors que ceux des grands travaux et du résidentiel ont été convoqués pour 15 h.

Il s’agit des premières négociations sectorielles à avoir lieu depuis le déclenchement de la grève, mercredi matin.

Les deux parties espèrent en venir à une entente rapidement, alors que le gouvernement du Québec laisse planer l’adoption d’une loi spéciale pour forcer le retour au travail des employés de la construction.

Vendredi, tous ont indiqué vouloir en venir à une entente négociée plutôt que de se voir imposer une loi spéciale.

«Nous avons lancé un appel [à la négociation vendredi] matin. Nous ne souhaitons plus attendre, nous voulons reprendre les négociations parce qu’on souhaite une entente. On ne veut pas de loi spéciale», a résumé Éric Côté, porte-parole de l’Association de la construction du Québec (ACQ).

Son de cloche similaire du côté de l’Association des professionnels de la construction et de l’habitation du Québec (APCHQ).

«On souhaite que les gens en face de nous soient vraiment là pour trouver une entente. Beaucoup de points ont été réglés, mais il reste la question des salaires. Du chemin a été parcouru, et il faut continuer là-dessus», a expliqué son porte-parole François-William Simard, en entrevue à l’Agence QMI.

Blitz de négo

L’Alliance syndicale semble également résolue à en venir rapidement à une entente avec la partie patronale.

«On l’a dit publiquement qu’on est prêts à un blitz de négociation pour tous les secteurs, pour une entente globale, pour ramener tout le monde de la grève au travail», a résumé vendredi après-midi le représentant de l’Alliance syndicale, Michel Trépanier, sur les ondes de LCN.

La nuit précédente, les négociations autour du tronc commun, qui concerne notamment les régimes de retraite et les avantages sociaux, n’ont pas offert les résultats escomptés, ont reconnu les deux parties.

Intimidation

Par ailleurs, la Commission de la construction du Québec (CCQ) a indiqué vendredi avoir reçu plusieurs plaintes de salariés qui travaillent malgré la grève et qui se disent intimidés par les grévistes. En vertu de la loi, les travailleurs de la construction ne sont pas tenus de faire la grève bien qu’elle ait été déclenchée par leur syndicat, a précisé la CCQ par communiqué.

En vidéo ci-dessus, voyez des images captées par le blogueur Jo Clé.

Les syndiqués de l’Alliance syndicale de la construction en étaient à leur troisième journée de grève, vendredi.

Quelque 175 000 travailleurs de la construction sont sans contrat de travail depuis le 30 avril dernier.

Commentaires

Vous devez être connecté pour commenter. Se connecter

Bienvenue dans la section commentaires! Notre objectif est de créer un espace pour un discours réfléchi et productif. En publiant un commentaire, vous acceptez de vous conformer aux Conditions d'utilisation.