Le chef péquiste a laissé tomber les gants vendredi, après que Québec solidaire eut refusé à la fois la convergence et une feuille de route commune vers la souveraineté.
«Cette semaine, Gabriel Nadeau-Dubois, Manon Massé sont allés devant vos caméras, ils ont dit des choses qui ne sont pas vraies. Et on se rend compte que, bien, ce ne sont pas des chefs, ce ne sont pas des leaders, ce sont des employés du Politburo de QS et ils n'ont pas la permission de dire des choses vraies», a lancé Jean-François Lisée au cours d’un point de presse où le langage diplomatique des derniers mois a laissé place à des attaques virulentes
En Union soviétique, le Politburo était le bureau politique du parti communiste où les décisions se prenaient de manière opaque.
Sans aller jusqu’à le comparer au Parti communiste russe, Jean-François Lisée affirme que le processus décisionnel de Québec solidaire lui rappelle celui des partis d’«extrême gauche».
Jean-François Lisée réagissait au retrait de Québec solidaire d’une entente entre les quatre formations politiques indépendantistes (QS, PQ, ON, Bloc québécois) réunies à la table du OUI Québec. Cet accord prévoyait une feuille de route vers la souveraineté du Québec.
Plus tôt cette semaine, les délégués de Québec solidaire, réunis en congrès, ont également refusé de conclure un pacte électoral avec le Parti québécois.