Le gouvernement fédéral a annoncé mardi l'octroi d'une somme pouvant atteindre 4 millions de dollars pour la création d'un réseau de recherche sur la maladie de Lyme.
Avec cet investissement, le fédéral souhaite acquérir de nouvelles connaissances sur la maladie afin d’en améliorer le diagnostic et le traitement.
Plusieurs Canadiens qui se croient atteints ont beaucoup de mal à obtenir un diagnostic, et doivent souvent se tourner vers les États-Unis. Le coût des traitements n’est par ailleurs pas remboursé par la RAMQ au Québec, si le diagnostic a été prononcé dans un autre pays.
Selon la ministre de la Santé fédérale, Jane Philpott, qui a fait l’annonce des investissements ce matin, de bons tests existent au Canada afin de diagnostiquer la maladie.
Elle reconnait qu’il existe également tout un travail d’éducation à faire autour de la maladie, entre autres, auprès des médecins.
«Il y a beaucoup de travail à faire pour éduquer les professionnels de la santé et les Canadiens en général pour nous assurer que l’on sert les gens correctement et qu’ils reçoivent les meilleurs soins», a indiqué la ministre Philpott lors de l'annonce.
Au Québec, 160 cas ont été répertoriés en 2015, et 914 à l’échelle Canadienne.
Selon certains experts, le nombre de personnes atteintes de la maladie de Lyme va exploser au cours des prochaines années, pour atteindre plus de 10 000 cas par année au pays.
La maladie de Lyme est causée par une bactérie qui se transmet par la piqûre d’une tique infectée. Si la maladie n'est pas traitée, elle peut occasionner de graves problèmes de santé menant parfois au décès.
Depuis 2009, la maladie de Lyme chez les humains est une maladie à déclaration obligatoire à l'échelle nationale.