Québec a précisé mercredi que son projet-pilote avec Uber servira à évaluer l’impact de l’application mobile sur l’industrie du taxi.
C’est du moins ce qu’a tenté de démontrer Me Éric Cantin, avocat pour la procureure générale du Québec, lors des audiences du recours collectif opposant les travailleurs de l’industrie du taxi au gouvernement du Québec et à Uber.
Aux dires du procureur, c’est d’ailleurs pour étudier le marché d’Uber et pour recueillir des données que le projet-pilote au cœur du litige, permettant à Uber d’opérer légalement, a été mis en place.
«[Le projet-pilote] vise à combler le manque de données pour connaître l’impact réel sur l’industrie», a précisé Me Cantin, en soulignant que les arguments de la défense ne relèvent que d’hypothèses et non de l'impact réel.
Lors de la plaidoirie de la procureure générale, il a également été question de la légalité entourant la mise en place du projet-pilote.