L’homme armé d’une machette qui a été abattu par un policier dans le stationnement du poste de la Sûreté du Québec à Pont-Rouge était un ancien agent correctionnel au pénitencier de Donnacona et avait de graves problèmes personnels.
L’individu qui a été tué par balle dimanche est David Lévesque, 37 ans.
Selon nos informations, l’homme avait de gros problèmes personnels ainsi que des démons liés à l’alcool.
Il n’était d’ailleurs plus en poste à l’établissement carcéral de Donnacona depuis peu, ayant remis sa démission au printemps, a confirmé le Syndicat des agents correctionnels du Canada (UCCO-SACC-CSN).
«On est en enquête. C’est vraiment un drame. C’est une fin tragique», a expliqué Frédéric Lebeau, le président du syndicat, souhaitant aux proches de la victime ses condoléances.
Pour le moment, il est impossible de lier le geste de Lévesque à son départ momentané du service correctionnel. «Oui, c’est un ancien membre. Il travaillait à Donnacona», a-t-il confirmé.
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Guy Martel/Agence QMI -
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Guy Martel/Agence QMI -
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Guy Martel/Agence QMI -
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Guy Martel/Agence QMI -
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Guy Martel/Agence QMI
Le syndicat enquête sur les circonstances qui ont pu mener au départ de David Lévesque du service correctionnel. Ainsi, des vérifications seront effectuées afin de savoir si Lévesque avait subi un syndrome post-traumatique à la suite d’événements à l’intérieur des murs.
BEI sur place
C’est le Bureau des enquêtes indépendantes (BEI) qui est responsable de l’enquête.
Ils ont précisé que Lévesque avait fait l’objet d’une plainte par une autre personne quelques heures avant son irruption au poste de police du boulevard Notre-Dame pour y vandaliser des voitures de service à l’aide d’une machette.
C’est à ce moment que les policiers auraient tenté de le maîtriser avec du gaz poivré, en vain. Le suspect se serait ensuite dirigé vers eux avec sa machette. «Les policiers auraient alors tiré», a mentionné le BEI. La victime a été transportée d’urgence à l’hôpital où sa mort a été constatée.
LE BEI a affecté neuf enquêteurs pour faire la lumière sur cette affaire et pour vérifier que ces informations préliminaires sont exactes. La police de Québec appuiera le travail du BEI.
