La Sûreté du Québec (SQ) recherche activement un homme qui a foncé à deux reprises avec une voiture volée dans un restaurant Burger King de Saint-Georges, en Beauce, la nuit dernière, provoquant un incendie majeur.
Selon la SQ, le suspect a pris la fuite alors que ses pantalons étaient en feu.
Des véhicules tout-terrain et des maîtres-chiens ont ratissé mercredi les environs et les abords de la rivière Chaudière, à proximité du restaurant Burger King du boulevard Lacroix, sans succès.
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Capture d'écran/TVA Nouvelles -
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Capture d'écran/TVA Nouvelles
Selon la SQ, l’homme impliqué dans la collision mesurerait environ 1,74 m et semblait porter un manteau noir avec des manches blanches et un pantalon noir ou de couleur foncée lors de l’événement. Il serait possiblement blessé et pourrait avoir besoin de soins médicaux.
«On continue de patrouiller le secteur. On recherche une personne qui est possiblement blessée. On demande à la population de vérifier leur propriété, cabanon, garage ou galerie et voir si quelque chose a été déplacé ou si quelqu’un s’y trouve. On invite aussi les gens qui auraient pu voir une personne en détresse de nous le signaler au 1 800 659-4264», a indiqué Hélène Nepton, porte-parole à la SQ.
Le véhicule impliqué serait de marque Toyota, le modèle Echo de l’année 2005 et de couleur bleue. Ce dernier aurait été volé lundi, à Lévis.
Les caméras de surveillance du site de l’événement sont analysées par les enquêteurs.
Mardi, vers 23h45, l'homme a foncé à deux reprises dans le restaurant Burger King, provoquant un incendie qui a rapidement pris de l'ampleur.
Peu de gens ont été témoins de la scène. De plus, le restaurant était fermé au moment des faits.
«Un chambreur m’a indiqué avoir vu l’homme courir, avec ses vêtements en feu. Il est parti à courir après en lui demandant s’il était correct. Il s’est ensuite roulé au sol pour éteindre les flammes et il a poursuivi sa course», a indiqué Jacques Lavoie, propriétaire du Motel Le Voyageur, situé juste en face de l’endroit où s’est déroulé l’événement.
Le propriétaire de la franchise était sous le choc, au lendemain de l’événement.
«Je n’ai aucune idée de ce qui a pu se passer. J’étais ici cette nuit, j’ai regardé le bâtiment brûler», a laissé tomber Yves Caron.
L’homme d’affaires ignore ce qui l’attend dans les prochains jours, lui et ses 25 employés.
«Je ne sais pas ce qui va se passer et ce qui en résultera», s’est désolé M. Caron. Il possédait la franchise depuis cinq ans.
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