Vingt ans après la fin des fouilles de l’épave du navire «Elizabeth and Mary», sur la Côte-Nord, une exposition propose au public une soixantaine des plus belles pièces retirées des eaux.
Le navire, découvert à Baie-Trinité, est toujours la plus vieille épave du Québec. Pour la petite histoire, en 1690, l’amiral William Phips retourne à Boston après ne pas avoir réussi à prendre Québec contre Frontenac et «La bouche de ses canons».
En cours de route, près de Baie-Trinité, un de ses navires, le «Elizabeth and Mary» fait naufrage. Trois siècles plus tard, la découverte de l’épave a fait grand bruit. Une collection de 6000 artefacts a été restaurée depuis ce temps.
L’amiral Phips, né en Nouvelle-Angleterre, avait été mandaté pour prendre Québec d’assaut alors qu’à cette époque la Nouvelle-France et la Nouvelle-Angleterre subissaient le contrecoup de la guerre qui opposait l’Angleterre et la France.
La Société historique de la Côte-Nord en expose une soixantaine à Baie-Comeau pour célébrer les 20 ans des fouilles de l’épave.
Une cinquantaine de personnes ont perdu la vie dans le naufrage du navire en 1690.
Des pièces racontent leur vie à bord, eux qui n’étaient que des fermiers enrôlés pour la guerre. Les restants de l’épave sont enfouis au fond d’un lac au nord de Baie-Trinité depuis plus de 20 ans.
Des inspections sont faites deux fois par année pour s’assurer de leur état.