L’action de Bombardier a bondi vendredi matin en bourse, après que l’entreprise québécoise ait causé la surprise en annonçant, dans ses résultats du deuxième trimestre, qu’elle avait généré un bénéfice au cours de cette période.
Les dirigeants du constructeur d’avions et de trains ont révélé que l’entreprise avait réalisé un bénéfice ajusté de 2 cents par action, alors que la plupart des analystes prévoyaient une perte de 1 cent par action.
À pareille date l’an dernier, Bombardier avait réalisé une perte par action de 6 cents.
Bombardier a toutefois généré des revenus en baisse par rapport à la même période l’an dernier. Au 2e trimestre de 2016, elle avait des revenus de 4,31 milliards, contre 4,09 milliards cette fois-ci.
«Nous continuons à accomplir de grands progrès dans l'exécution de notre plan de redressement sur cinq ans, a déclaré Alain Bellemare, le président et chef de la direction de Bombardier. Nous améliorons nos marges opérationnelles, transformons notre exploitation et exécutons nos programmes en croissance.»
En 2017, la compagnie s’attend à afficher un revenu avant impôts oscillant entre 580 millions $ et 630 millions $, a-t-il ajouté.
Au niveau des carnets de commande, les résultats sont inférieurs aux attentes. Les commandes ont augmenté de 9 % dans la division Transport, qui fabrique des trains, mais elle a reculé de 12 % du côté des avions commerciaux, et de 5 % pour les avions d’affaires.
Bombardier a également annoncé que l’ex-vérificatrice générale du Canada Sheila Fraser a démissionné du conseil d'administration de l'entreprise, «pour des raisons personnelles», après cinq ans.