De nombreuses ressources ont été déployées aux alentours du stade olympique de Montréal pour s’assurer qu’il ne s’y produise pas d’incidents malheureux.
Plusieurs agents de sécurité ont notamment été embauchés pour surveiller le lieu où passent les autocars qui transportent les demandeurs d’asile.
D’autres agents de l’entreprise Commissionnaires du Québec font le gué dans le stationnement.
Cette compagnie embauche d’anciens militaires qui sont prêts à gérer toute sorte de situations.
Du personnel de la firme de sécurité BEST assure quant à lui la sécurité à l’intérieur du stade, où se trouve notamment le dortoir.
«On parle en tout d’environ 25 agents pour la sécurité du site et pour bien gérer l’ensemble des opérations», fait savoir Cédric Essiminy du Parc olympique de Montréal.
Chaque migrant s’est fait remettre un bracelet où est inscrit un chiffre et une lettre qui identifie le lit qui lui a été assigné.
Problème de logement à venir?
Par ailleurs, la question du relogement de ces demandeurs d’asile après leur passage au stade olympique risque de se poser dans les semaines à venir.
«Ces personnes devront faire attention lors de leur visite d’un appartement. Il faut qu’ils y aillent avec une autre personne. Il faut qu’ils visitent quand il fait jour et qu’ils essaient tout dans le logement», explique André Trépanier du Comité d’action de Parc-Extension.
C’est que les demandeurs d’asile finissent souvent par trouver des logements délabrés dans le nord de la ville.