Plusieurs refuges ouvriront dans les prochaines heures afin d’accueillir les nombreux demandeurs d’asile qui arrivent des États-Unis ces jours-ci puisque le Stade olympique de Montréal est pratiquement à pleine capacité.
Jusqu'à 1000 places potentielles ont été créées à l'intérieur du Stade olympique de Montréal, mais, vendredi soir, la moitié des places étaient déjà occupées.
«C’est très difficile de planifier, a dit Francine Dupuis, PDG adjointe du CIUSSS du Centre-Ouest-de-l’Île-de-Montréal. Nous gérons des pics d’affluence, mais nous ne pouvons pas prévoir la durée et l’intensité de ces pics. On essaie de planifier à court terme et le stade est l’un des sites disponibles pour héberger les gens.»
Mme Dupuis a assuré que toutes les ressources sont utilisées présentement pour accueillir les migrants et leur offrir un soutien jusqu’à la fin du processus de la demande d’asile.
Plusieurs de ces migrants arrivent dans une détresse psychologique notée par des intervenants spécialisés.
«Nous faisons des tests de santé parce qu’on veut voir s’ils ont une maladie contagieuse. Est-ce qu’ils ont des problèmes de médication ? On voit le côté santé et psychosocial parce qu’il y a des gens qui sont en crise d’anxiété et de stress. Par la suite, on les accompagne dans tous les traitements de documents», a-t-elle poursuivi.
Les migrants installés au Stade olympique ne pourront rester là. Certains vont se trouver un logement et même du travail.
L’année dernière, une demande d’asile prenait cinq mois avant d’être traitée, mais en raison de nombre élevé de demandes, il se peut que le processus soit plus long cette année.
Si leur demande d’asile est rejetée, les migrants peuvent faire appel.