La commission scolaire de la Ville de Montréal (CSDM) travaille d’arrache-pied pour pouvoir accueillir les enfants de migrants dans ses classes à la rentrée scolaire.
«Nous avons l’habitude d’avoir des élèves de partout dans le monde qui arrivent dans nos classes en accueil et francisation», a affirmé Catherine Harel-Bourdon, présidente de la CSDM, sur le plateau de TVA Nouvelles.
Ces groupes d’accueil, que la CSDM tentera d’ajouter aux différents quartiers, seront composés d’une quinzaine d’élèves. Ceux qui maîtrisent le français pourront être intégrés aux classes régulières.
Devant déjà conjuguer avec une hausse de la population dans la métropole, la CSDM doit trouver davantage de locaux, ce qui représente un défi important.
«Nous n’avons pas le nombre exact de nouveaux élèves, mais nous savons qu’annuellement, nous recevons environ 3000 élèves qui passent par les classes d’accueil. Ces inscriptions sont en continu», a expliqué Mme Harel-Bourdon.
Pour s’inscrire, les migrants doivent obligatoirement avoir une adresse, qu’elle soit temporaire ou permanente. Les adresses des refuges ne peuvent être considérées.
La CSDM espère également que les commissions scolaires avoisinantes pourront accueillir de nouveaux élèves. De leur côté, les gouvernements provincial et fédéral devront aider sur le plan financier, mais aussi fournir des informations sur la population migrante.
«L’an passé, il y a eu plusieurs immigrants syriens et nous avons dû investir beaucoup d’argent pour engager des professeurs pour ces groupes d’accueil. Nous avons communiqué avec le cabinet du ministère de l’Éducation pour avoir des sommes au fur et à mesure», a rappelé Mme Harel-Bourdon.
Lundi soir, on recensait près de 2400 demandeurs d’asile hébergés à différents endroits à Montréal. Ce nombre pourrait augmenter avec l’afflux constant à la frontière.
Le 28 août marquera le début de la rentrée scolaire.