Le nombre de migrants qui franchissent la frontière ne cesse d'augmenter et ce sont désormais plus de 2600 d'entre eux qui ont trouvé refuge à Montréal. Le maire Denis Coderre dit ne pas être inquiet outre mesure.
En entrevue avec Pierre Jobin à TVA Nouvelles, le maire a soutenu qu'il faut parler d'une situation.
«Il y a des gens qui ont utilisé le mot crise, mais il faut mettre les choses en perspective. Quand il y a eu les réfugiés syriens, on parlait en Europe dans certains pays de 500 000 personnes», a-t-il affirmé.
Selon lui, c'est surtout une situation qui est hors norme. «Un travail de tout instant étant donné que ce sont des gens qui veulent le statut de réfugié, ça relève d'Ottawa. On travaille avec le gouvernement du Québec», a-t-il ajouté.
Le maire Coderre dit ne pas être inquiété à l'idée que ce flux pourrait devenir hors de contrôle. «Je pense qu'il y a un travail qui se fait du côté de la frontière avec le gouvernement canadien», a-t-il précisé.
Contrairement au chef de la Coalition avenir Québec François Legault, le maire Denis Coderre ne croit pas que le pays soit en train de devenir une passoire.
«On est signataire de la convention de Genève, j'ai moi-même négocié le statut de tiers pays sûr, c'est-à-dire que les gens qui traversent la frontière terrestre des États-Unis on peut passer le processus de ce côté-là», d'expliquer le maire.
Pour ce qui est des coûts engendrés par cet afflux de réfugiés, le maire Coderre confirme que c'est le gouvernement canadien qui payera les frais.