Depuis les dernières semaines, des demandeurs d'asile se présentent au bout du chemin Roxham, aux États-Unis, pour traverser au Canada.
Ils espèrent ainsi obtenir une vie meilleure, mais il semble que des informations trompeuses circulent pour les inciter à se rendre chez nous de cette façon.
Les demandeurs d'asile proviennent de partout aux États-Unis dans l'espoir d'obtenir le statut de réfugié au Canada. Ils arrivent par avion, par train ou par autobus.
Une famille rencontrée vendredi dit être arrivée en avion à l'aéroport de Plattsburgh à partir de la Californie.
C'est une famille qui voyage avec un poupon et qui réclame le statut de réfugié, disant craindre un retour en Haïti.
Certains sont passés par le Brésil, avant de vivre aux États-Unis. Et, là, ils craignent la déportation.
«Je me dis: que dois-je faire? Je ne peux pas retourner dans mon pays. Que dois-je faire? Mais, en écoutant les nouvelles, j'ai pensé au Canada. C'est un pays... Je pense que... Je devrais dire que je vais tenter une deuxième chance»
Les informations obtenues pour les convaincre de traverser ainsi la frontière semblent parfois erronées.
Nous avons d'ailleurs obtenu ce message, qui a abondamment circulé dans les dernières semaines au sein de la communauté haïtienne aux États-Unis.
On y lit faussement que le consul du Canada encourage les Hatiens à appliquer pour une résidence canadienne et que les frais sont entièrement couverts par le gouvernement canadien.
Nul ne sait encore combien de personnes vont entrer ainsi au Canada. Malgré tout, ils sont prêts à tout pour une nouvelle chance.