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Les conditions à la frontière incommodent des centaines de migrants

Devant vivre dans des conditions difficiles, les migrants sont incommodés au poste frontalier de Saint-Bernard-de-Lacolle. Ce qui ne devrait être qu’une étape d’un long processus pour les demandeurs d’asile devient une véritable épreuve qui peut durer jusqu’à trois jours.

Malgré l’arrivée de la Croix-Rouge, le renfort de l’armée et l’installation temporaire de tentes, les besoins des migrants se font toujours ressentir.

En plus de l’absence de douches et d’un nombre de salles de toilettes limitées, des centaines de migrants n’ont pas de lit et doivent s’entasser sur le sol dans un bâtiment commercial de l’Agence des services frontaliers. Avec le nombre de migrants qui augmente, l’impatience grimpe également.

 Des photos obtenues par TVA Nouvelles démontrent que la situation a peu évolué au cours des derniers jours. Samedi dernier, TVA Nouvelles rapportait déjà que les demandeurs d’asile devaient vivre dans des conditions difficiles.

«Ces gens-là ne sont pas reçus convenablement, dénonce Serge Bouchereau du Comité d’action des personnes sans statut. Parce que s’ils se couchent par terre sur des draps, ils n’ont pas de douches, ils ne peuvent pas prendre de douche, ils passent au moins trois jours là.»

M. Bouchereau rappelle que le Canada est signataire de la Convention de Genève et qu’il est «obligé d’accueillir ces gens-là convenablement comme des êtres humains».

L’aide continue toutefois de s’organiser. Les premiers bénévoles de la Croix-Rouge sont arrivés jeudi. L’armée canadienne a également installé 32 tentes, chauffées et éclairées, qui pourront abriter jusqu'à 500 personnes.

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