Marie-Lisa Desbiens, cette femme de 30 ans retrouvée morte dans son appartement de Lévis vendredi dernier travaillait depuis sept ans comme technicienne à Revenu Québec.
«Je vais me souvenir d'une femme souriante, enjouée», a témoigné une collègue de travail qui a préféré garder l'anonymat.
L'organisation a mis en place des mesures afin d'accompagner les employés dans le deuil. De hauts dirigeants devaient rencontrer des membres de l’équipe lundi.
La même collègue de travail a témoigné de la présence de fleurs et d'un texte en mémoire de Marie-Lisa sur le bureau vacant de cette dernière.
Sur les médias sociaux aussi, les messages d'adieu se multiplient.
«Tu étais une personne passionnée, déterminée et souriante. Toujours là pour sa famille», a écrit une cousine.
À travers la province, quelques regroupements pour femmes invitent des gens à porter le ruban blanc pour contrer la violence faite aux femmes, et par le fait même, dénoncer le meurtre de Lisa-Marie Desbiens.
«Est-ce que le drame aurait pu être évité?» C’est la question que se pose la directrice de la Maison du cœur pour femmes à Québec. Elle encourage les femmes qui sont victimes de violence conjugale à communiquer avec l’organisme.
Pierre Gagné-Boily, le conjoint de la victime, l'aurait tué à l’aide d’une arme blanche. L’homme de 33 ans a été accusé du meurtre samedi. Il est demeuré détenu et reviendra en cour le 6 septembre prochain.