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La survie de l'Agence mondiale antidopage, à Montréal, encore en jeu

La survie de l’Agence mondiale antidopage à Montréal est encore menacée, si bien qu’une délégation canadienne sera dépêchée à Paris cette fin de semaine pour discuter de la question avec le comité exécutif de l’organisation internationale.

La délégation sera composée de représentants de Montréal international, du ministre fédéral des Transports Marc Garneau de même que de la ministre des Affaires internationales du Québec Christine Saint-Pierre.

Ces émissaires spéciaux demanderont le maintien du bureau principal de l’Agence à Montréal. L’AMA est installée dans la métropole québécoise depuis 1999. En plus de générer 85 emplois, elle procure un certain prestige à la ville.

Certains aimeraient que le bureau principal de l’Agence soit rapatrié en Europe, possiblement à Lausanne où se trouvent plusieurs sièges sociaux d’organismes internationaux. L’AMA y a d’ailleurs son bureau régional européen.

«Nous allons faire valoir que l’Agence est ici depuis plusieurs années et qu’elle peut compter sur du personnel qualifié qui fait un excellent travail, a expliqué la ministre Saint-Pierre. Nous pensons qu’il serait plus productif de préparer les prochains Jeux olympiques que de préparer un déménagement.»

Le maire Coderre évalue les coûts d’un déménagement à 12 millions $. «Est-ce qu’on a de l’argent pour ça?» a-t-il demandé.

Selon l’entente actuelle, l’avenir de l’AMA à Montréal est assuré jusqu’en 2021. La délégation canadienne tentera de maintenir l’Agence à Montréal pour les dix années suivantes.
 

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