La décision du département du Commerce américain envers Bombardier qui devra verser des droits compensatoires de 220% a grandement déçu le gouvernement. Toutefois, Québec n'a pas l'intention de baisser les bras.
«Il y a toute une mobilisation qui a été faite. Bombardier a des employés dans 17 États américains, donc il faut continuer à mobiliser les joueurs, que ce soit les élus américains, que ce soit les transporteurs», a expliqué Dominique Anglade, ministre de l’Économie, de la Science et de l’Innovation en entrevue à LCN.
«Mais c'est une manche, il va y avoir d'autres audiences pour déterminer le coût final, s'il devait y avoir coût final, qui serait imposé», a-t-elle ajouté.
Selon la ministre, c'est le contexte de protectionnisme aux États-Unis qui serait à l'origine de cette décision. «On le voit avec le bois d'oeuvre, on le voit avec le papier surcalandré, on le voit avec l'acier dans l'aérospatiale», affirme Mme Anglade.
Québec croit qu'il est temps pour Bombardier d'envisager d'autres marchés «encore plus agressifs» évoquant notamment l'Asie, l'Afrique et l'Europe.
«Il faut se rappeler que comme Québécois, on peut conquérir tous ces marchés, il va encore une fois falloir qu'on redouble d'ardeur pour compenser ce qui se passe aux États-Unis», insiste-t-elle.