Le voyage à Las Vegas d'Annie Duchesne, une Sherbrookoise, et de ses amies se termine sur une bien mauvaise note.
Dimanche soir, les quatre femmes étaient censées aller voir le concert country en plein air, mais elles ont changé d'idée à la dernière minute.

gracieuseté, Annie Duchesne
Elles sont allées au restaurant et retournaient à l'hôtel en soirée lorsqu'elles ont vu une vague humaine déferler sur la «Strip» à Las Vegas.
Elles étaient à environ 2 kilomètres des lieux de la fusillade. Elles n'ont pas entendu les coups de feu, mais voyaient la panique partout. Les gens criaient et couraient dans tous les sens.
«Ç'a été vraiment la vague de foule qui est apparue. On essayait de voir ce qui se passait... Est-ce que c'était un attentat? Une bombe? Là on entendait les gens dire "shooting! shooting!" On ne comprenait pas grand-chose, donc on a essayé de s'enfuir comme les autres, un peu dans tous les sens. C'était vraiment la panique!"
Annie Duchesne doit revenir au Québec aujourd'hui. Depuis la fusillade, elle et ses amies sont restées en sécurité dans leur chambre d'hôtel.
Aujourd'hui, l'ambiance est tout autre à Las Vegas. Les rues sont désertes, les policiers sont encore à l'oeuvre.
Il s'agit de la pire fusillade depuis des décennies aux États-Unis, avec plus d'une cinquantaine de morts et des centaines de blessés. L'État islamique revendique la tuerie.