Le cri du cœur de la mère d’une jeune femme de 27 ans qui souffrirait d’Alzheimer a touché beaucoup de gens, dont l’animateur Denis Lévesque qui a décidé de l’inviter à son émission.
«Depuis 2011, Violette est en déclin cognitif notable et depuis 2014, en chute libre, raconte Chantal Provost. Comme si elle venait de prendre un saut en parachute et que le parachute ne s’ouvre plus du tout.»
Même si sa fille a reçu un diagnostic de maladie neurodégénérative de type Alzheimer de la part son neurologue, plusieurs spécialistes médicaux ne s’entendent pas sur ce verdict.
«Si elle ne l’est pas, parfait! Mais qu’est-ce qu’elle a Violette?» demande alors la femme.
Depuis qu’elle est enfant, Violette Turgeon-Provost «a été un gros point d’interrogation» pour ses parents et les médecins, parce qu’aucun expert ne s’entendait sur son cas. Elle avait notamment un apprentissage en dents de scie. À 4 ans, elle a reçu le diagnostic de déficience légère, mais les symptômes ont ensuite dégénéré pour inclure des pertes de mémoire, des problèmes de compréhension et de langage.
Le fait de voir sa propre fille, si jeune, atteinte d’une telle maladie, bouleverse Mme Provost au plus haut point.
«Un cerveau qui s'éteint, dans un corps de jeune, c’est complètement différent, explique-t-elle. Je ne minimise pas ceux qui ont 80, ou même 50 ans, c'est une des pires maladies que je connaisse, mais dans un corps de jeune, ça ne va pas ensemble!»
Aujourd’hui, sa mère cherche par tous les moyens un spécialiste qui pourrait l’aider.
«Pour Violette, ce que je trouve difficile, oui, il y a l'âge, dit-elle, la voix nouée par l’émotion. Vous savez, tout ce qui est médical, je ne remets dans les mains des médecins. Vous voulez chercher plus loin? Tant mieux, et je pense que si on a des précisions, ça va nous aider à nous orienter vers ce que l'on doit faire. Mais quotidiennement, c'est nous, ses proches, c’est elle avant tout aussi qui le vit.»
Elle interpelle notamment les chercheurs en santé qui pourraient être intéressés à se pencher sur ce cas très rare.
«Alors oui, si quelqu'un peut aider Violette, qui a une idée géniale, au même souvent je dis, quelqu'un en doctorat qui veut faire une maîtrise sur Violette pour l'aider», lance Chantal Provost.