Le syndicat représentant les enseignants de l'École des métiers et occupations de l'industrie de la construction du Québec dénonce un climat de travail malsain.
Pression, intimidation, favoritisme: la situation dure depuis plusieurs années, selon le syndicat qui dénonce le traitement imposé à certains enseignants.
«Un gars de la construction qui vient te voir dans ton bureau et qui pleure en disant qu'il n'a jamais vécu ça en 20 ans sur les chantiers, qu'il enseigne depuis trois ans et qu'il n'a jamais été brassé de même, ça nous interpelle», a souligné Daniel Gauthier, vice-président au Syndicat des enseignants de la région de Québec.
Signe que la situation ne date pas d'hier, un sondage réalisé en 2014 auprès d'environ 70 enseignants de l'école révélait que 60 % d'entre eux percevaient une problématique dans le climat de travail.
La direction de la Commission scolaire de la Capitale affirme être au fait de cette situation, mais soutient que des améliorations ont été apportées.
«On a formé un comité à la suite de ces événements-là et c'est par ce comité qu'on vise à apporter les bonnes interventions au niveau du climat de travail. Le climat s'est amélioré de façon importante», selon Éric Parent, secrétaire général de la Commission scolaire de la Capitale.