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Une saison des Fêtes qui s'annonce payante pour les commerçants

Le niveau de confiance des consommateurs américains dans la dernière ligne droite de l’année, marquée par la saison des achats de Noël, n’a jamais été aussi élevé depuis l’an 2000 alors que les ménages affichent une «bonne humeur» explicable par plusieurs indicateurs économiques positifs, selon Desjardins.

Il y avait bien eu un sursaut à la fin de l’année 2003, selon l’indice de confiance de l’Université du Michigan, après que le président d’Irak, Saddam Hussein, eut été capturé par les Américains, mais depuis la «bonne humeur des ménages» américains a joué au yoyo.

Les facteurs qui soutiennent aujourd’hui la confiance des Américains ont trait à la bonne tenue du marché de l’emploi, à la croissance des principaux indices boursiers, aux bas taux d’intérêt ainsi qu’à la faiblesse de l’inflation.

Selon le bulletin économique des États-Unis publié vendredi par Desjardins, «la perspective de possibles baisses d’impôts, telles que promises par le président Donald Trump, est possiblement un autre facteur positif, bien que certaines enquêtes font douter de la popularité réelle de cette politique», écrit l’institution financière québécoise.

Est-ce que l’enthousiasme ambiant du peuple américain dopera les ventes de Noël, qui sont bel et bien lancées avec le Vendredi fou? Desjardins croit que oui et écrit que la confiance des ménages «devrait se refléter dans une accélération des ventes au détail en novembre et en décembre par rapport à l’an dernier».

Un coup de sonde de Gallup abonde dans le même sens, les répondants y révélant leur «intention de hausser leurs dépenses des Fêtes au niveau le plus élevé depuis 2007».

Desjardins précise qu’une hausse notable de la consommation des Américains «aiderait la croissance du PIB réel à s’approcher de nouveau du rythme de 3 % observé au printemps et à l’été. Toutefois, certaines données laissent croire que la situation pourrait ne pas être aussi rose.

«On peut penser à la hausse récente des prix de l’essence, aux négociations prochaines concernant le plafond de la dette et le financement du gouvernement fédéral, ainsi qu’à la capacité de l’administration Trump et du Congrès à adopter une réforme fiscale», écrit Desjardins.

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