/regional/montreal/montreal

Les sacs de plastique bannis le 1er janvier

La Ville de Montréal ira de l'avant avec le bannissement des sacs de plastique à usage unique dès le 1er janvier 2018.

Les détaillants auront toutefois jusqu'au 5 juin pour s'adapter. À partir de cette date, ces sacs seront remplacés par des sacs de papier ou encore par des sacs de plastique de 50 microns et plus, sauf pour ceux qui servent à emballer les fruits et la viande.

La Ville avait pourtant récemment semé le doute en disant attendre les conclusions d’un rapport de Recyc-Québec sur l’impact réel de la nouvelle mesure avant d'agir.

«Il y a un objectif premier qui est de réduire les quantités de déchets de plastique dans la nature. Cela passe par cette réglementation. Si Recyc-Québec arrive avec un rapport qui nous donne un avis contraire, on peut s'adapter. Il n'y a rien de figé dans le temps et je pense qu'un règlement est toujours en évolution», souligne Jean-François Parenteau, responsable de l'environnement au comité exécutif.

Cette décision ne fait toutefois pas l’affaire des commerçants et de leurs représentants. L’Association des détaillants en alimentation, qui représente 8 000 membres, aurait aimé que la Ville attende les conclusions du rapport de Recyc-Québec afin de préciser certaines zones obscures.

«Quand on va chercher un lunch le midi et que c'est un repas chaud, est-ce qu'on va pouvoir le mettre dans un sac de papier? S'il y a des intempéries à l'extérieur, est-ce que le sac va s'affaisser? Donc, c'est plutôt dans la logistique de tout ça pour s'assurer que c'est vraiment le meilleur sac qui est mis en marché», indique Pierre-Alexandre Blouin, président-directeur général du regroupement.

La Ville affirme que seulement 14% des sacs à usage unique sont recyclés. Le représentant de l'industrie du plastique va rencontrer la nouvelle mairesse pour la convaincre que le bannissement n'est pas la meilleure solution.

«Près de 80% des sacs à usage unique sont réutilisés en remplacement de sacs à ordure, donc ça, c'est une récupération de 80%. Par rapport au 20% qui reste, il y en a 14% qui sont recyclés. Ça vous fait un taux de récupération très bon», ajoute Marc Robitaille, porte-parole de l'Association canadienne de l'industrie des plastiques.

Dans la même catégorie

Commentaires

Vous devez être connecté pour commenter. Se connecter

Bienvenue dans la section commentaires! Notre objectif est de créer un espace pour un discours réfléchi et productif. En publiant un commentaire, vous acceptez de vous conformer aux Conditions d'utilisation.