Mobilisation sans précédent pour le chantier maritime Davie.
La direction de l'entreprise, la CSN et plusieurs partis politiques s'unissent pour exiger que le gouvernement fédéral accorde des contrats au chantier, et tous interpellent directement Justin Trudeau.
Une autre saignée est prévue d’ici les fêtes dans le dossier des emplois du chantier naval Davie. Le couperet va tomber sur 400 emplois directs et plusieurs autres indirects si «le gouvernement Trudeau n’agit pas», ont affirmé de concert la CSN et la Davie en conférence de presse à Montréal ce matin.
Déjà 400 employés ont été mis à pied au cours des deux dernières semaines à Québec.
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«On lance un appel clair au gouvernement Trudeau, dit Jacques Létourneau, président de la Confédération des syndicats nationaux (CSN). On s’attend à un retour rapide de sa part, pas dans quelques semaines».
«On va mettre à pied 800 personnes, c’est inacceptable! Lance Spencer Fraser, membre de la haute direction de la Davie. C’est le deux tiers des employés, juste avant Noël... C’est vraiment triste. Pourtant, on ne demande pas la pitié d’Ottawa, on veut juste notre juste part des contrats».
Pendant que la Davie met à pied ses employés faute de navires à construire, les chantiers Irving dans les Maritimes et Seaspan en Colombie-Britannique débordent de contrats fédéraux. Ils en ont pour 75 milliards de dollars, ce qui représente des milliers d'emplois.
