Chaque municipalité devrait pouvoir décider si elle veut permettre la consommation de cannabis en public ou pas, et ce, même s’il y a d’importantes différences entre des villes voisines, croit l’Union des municipalités du Québec (UMQ).
«Il y a déjà plein de domaines où la réglementation municipale diffère d’une ville à l’autre. C’est une compétence municipale et on s’attend à ce que notre juridiction soit respectée», a indiqué le président de l’UMQ et maire de Drummondville, Alexandre Cusson.
Celui-ci réagissait en marge des annonces que certaines villes, comme Saint-Jérôme et Saint-Jean-sur-Richelieu, ont faites voulant qu’elles interdisent la consommation publique du cannabis, et ce, même si le gouvernement provincial compte la permettre.
«Si des municipalités peuvent être plus restrictives pour le tabac ou l’alcool, elles devraient pouvoir l’être pour le cannabis aussi», a-t-il indiqué.
M. Cusson a ajouté que la Ville de Drummondville n’avait toujours pas décidé si elle comptait permettre la consommation de cannabis dans des lieux publics, comme des parcs ou la rue.
L’UMQ compte suggérer prochainement des politiques pour encadrer la consommation de cannabis chez ses membres.