Contrairement à Philippe Couillard, François Legault aborderait la question des droits de la personne lors d’une mission économique en Chine.
«M. Couillard devrait aborder la question des droits de l’homme, mais en privé. On n’est pas là pour faire une chicane sur la place publique, mais ce n’est pas pensable d’aller en Chine sans aborder la question des droits de la personne», a lancé M. Legault lundi en marge du caucus présessionnel de la Coalition avenir Québec.
La Chine est fréquemment critiquée pour ses contraintes à la liberté d’information, d’expression et d’association. L’Union européenne soulignait d’ailleurs récemment une «détérioration de la situation» en 2017.
La veille, Philippe Couillard avait pourtant indiqué qu’il éviterait le sujet. «Ce n’est certainement pas le Québec qui va dicter – ou d’autres parties du monde d’ailleurs – à la Chine la façon dont ils vont se gouverner de façon interne», a-t-il affirmé.
Tout comme lors de sa première visite en 2014, le premier ministre Couillard refuse d’évoquer publiquement la question des droits et libertés, de crainte de nuire au succès de la mission économique. «Je ne suis pas ici dans le but de faire de leçons à la Chine sur ces questions, affirme-t-il. Je suis ici dans le but d’aider notre délégation à réussir, et donc le Québec à réussir.»