Ottawa veut s'attaquer aux problèmes de santé des Canadiens liés à l'alimentation et annonce de nouvelles règles d'étiquetage.
Au Québec, 17% des personnes de 12 ans et plus souffrent d'hypertension et 7% ont reçu un diagnostic de diabète. Chez les 15 ans et plus, un Québécois sur 5 est obèse.
Toutes ces conditions les forcent à surveiller leur alimentation, mais ce n'est pas toujours évident de savoir ce qu'on retrouve dans les aliments qu'on consomme.
Le gouvernement fédéral veut aider les Canadiens à faire des choix santé. Des étiquettes seront donc apposées sur les produits qui contiennent trop de sel, de sucre ou de gras.
La surconsommation de ce genre de produits entraîne des coûts et des problèmes importants. «Nous voyons que deux Canadiens sur cinq souffrent d'au moins une maladie chronique, nous savons que nous devons faire quelque chose», explique la ministre fédérale de la Santé, Ginette Petitpas Taylor.
Le gouvernement se donne jusqu'à la fin de 2018 pour choisir le bon logo, mais les transformateurs alimentaires n'auront à apposer une étiquette sur les produits qu'en 2022.
Le gouvernement espère maintenant que les transformateurs vont réduire l'apport en sucre, en sel et en gras saturés dans leurs produits. Certains pourraient préférer cette avenue à l'obligation d'apposer une étiquette sur les emballages.