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Versions divergentes sur les 180 pannes de courant à Saint-Philémon

 - Agence QMI

GEN-ELECTRICITE

SÉBASTIEN ST-JEAN / AGENCE QMI

La confusion règne dans le dossier des résidents de Saint-Philémon ayant enduré 180 coupures de courant en trois ans. Alors qu’Hydro-Québec maintenait l’hypothèse des problèmes causés par la végétation, les citoyens recevaient mercredi une information contraire du bureau de leur députée.

Anne-Marie Lemieux était complètement sidérée lorsqu’une employée du bureau de la députée libérale de Bellechasse Dominique Vien l’a contactée relativement à l’histoire qui était en une du «Journal de Québec» mercredi. La dame et son conjoint ont manqué d’électricité à 179 reprises depuis trois ans, un moment qui coïncide avec la mise en service d’un parc éolien à proximité de leur résidence.

La citoyenne raconte que l’employée de la ministre lui a affirmé que les nombreux arbres dans le secteur ne seraient finalement pas la cause principale de leurs ennuis, selon des informations reçues d’Hydro-Québec.

«On m’a dit qu’ils savaient qu’il y avait un problème technique sur la ligne et que ce n’était pas les arbres ni les petites bêtes. La ligne serait brisée, elle ne serait pas correcte et ils le sauraient depuis deux ans», a soupiré Mme Lemieux, qui doute depuis le début des causes évoquées par Hydro-Québec. «C’est rire des gens.»

Hydro-Québec garde sa position

Questionnée sur ces informations, la porte-parole d’Hydro-Québec a toutefois maintenu que les problèmes dans le secteur de Saint-Philémon étaient principalement causés par la végétation. «C’est un problème multifactoriel, mais l’enjeu de la végétation est le plus gros morceau de ces facteurs-là», a indiqué Geneviève Gourde, incapable d’expliquer pourquoi une information contraire était parvenue aux citoyens.

Le bureau du ministre Pierre Moreau, responsable d’Hydro-Québec, a confirmé avoir eu écho de cette situation, mais a référé à Hydro-Québec pour des précisions.

«Ça n’a même plus de sens»

La situation fait rager au plus haut point Anne-Marie Lemieux qui n’en revient pas de voir la société d’État et un bureau politique offrir des informations aussi contradictoires.

«Hydro-Québec me dit que c’est une erreur de communication. Je leur ai demandé si la dame du cabinet de la ministre m’avait donc raconté un mensonge, mais on me dit que non, que c’est juste un malentendu. Ça n’a même plus de sens», a déploré Mme Lemieux.

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