Il y a un an presque jour pour jour la «tempête du siècle» nous tombait sur la tête et des centaines d’automobilistes se retrouvaient prisonniers de l’autoroute 13, à Montréal.
Dans la nuit du 14 au 15 mars 2017, 75 centimètres de neige étaient tombés sur la Rive-Sud de Montréal et une quarantaine sur la métropole. Environ 300 véhicules étaient restés coincés sur l’autoroute 13 et nombre d’automobilistes avaient patienté pendant la majeure partie de la nuit, en attendant l’arrivée de secours.
À LIRE ÉGALEMENT:
Les accumulations de la tempête du siècle ont été dépassées
Cafouillage de l'autoroute 13: recours collectif autorisé
«Abandonnée» et «révoltée» pendant une nuit sur la 13
Les Québécois déçus par la gestion de crise du gouvernement
La journaliste de TVA Nouvelles, Marie-Anne Lapierre, première reporter arrivée sur place, se souvient de sa journée de travail du 15 mars comme si c’était hier.
«Quel matin! Avec toute la neige qui était tombée, même pour l’équipe de TVA c’était compliqué de se rendre jusqu’à l’autoroute 13 (...) ç’a été pour moi un matin marquant dont je vais me rappeler toute ma vie alors j’ose à peine imaginer ce que c’est pour ceux qui l’ont vécu».
-
Sylvain Denis/AGENCE QMI
-
Sylvain Denis/AGENCE QMI
-
Sylvain Denis/AGENCE QMI
-
Sylvain Denis/AGENCE QMI
-
Sylvain Denis/AGENCE QMI
-
Sylvain Denis/AGENCE QMI
-
Sylvain Denis/AGENCE QMI
-
Sylvain Denis/AGENCE QMI
-
Sylvain Denis/AGENCE QMI
-
Sylvain Denis/AGENCE QMI
-
Sylvain Denis/AGENCE QMI
-
Sylvain Denis/AGENCE QMI
-
Sylvain Denis/AGENCE QMI
-
Sylvain Denis/AGENCE QMI
-
Sylvain Denis/AGENCE QMI
-
Sylvain Denis/AGENCE QMI
-
Sylvain Denis/AGENCE QMI
-
Sylvain Denis/AGENCE QMI
-
Sylvain Denis/AGENCE QMI
«On ne comprenait pas l’ampleur parce qu’on n’avait pas le portrait global, lorsqu’on est arrivés les pompiers étaient sur place, mais ce que je ne savais pas c’est qu’ils venaient tout juste d’arriver et que ça faisait de nombreuses heures que les gens étaient laissés seuls».
Sur place, Marie-Anne a rencontré des voyageurs à bord d’une navette de l’aéroport qui revenaient d’une destination soleil, des adolescents fatigués d’êtres pris dans la voiture avec leurs parents et beaucoup de personnes qui avaient faim ou soif.
«Je me rappelle très bien d’une dame qui mangeait de la neige pour réussir à s’hydrater».