Les 82 magasins canadiens de Toys"R"Us, dont plus d'une douzaine sont situés au Québec, pourraient changer de mains.
Au lendemain de l’annonce de la fermeture probable de la majorité des Toys"R"Us aux États-Unis, Melanie Teed Murch, présidente de Toys"R"Us et de Babies"R"Us Canada a assuré jeudi que les activités canadiennes se poursuivaient comme à l'habitude.
«Toys"R"Us Canada est dirigée à partir du Canada et est exploitée indépendamment des activités américaines, tout en continuant d'être un leader stable et profitable dans le marché canadien», a-t-on précisé, par communiqué.
Le détaillant de jouets exploite notamment des magasins à Montréal, Québec, Laval, Longueuil, Trois-Rivières, Drummondville, Sherbrooke, Gatineau et Repentigny.
«Toys"R"Us Canada profite d'une situation ferme pour ce qui est de la trésorerie et des liquidités, ce qui lui permet de pouvoir continuer ses opérations commerciales sans perturbation, a-t-on indiqué. Toys"R"Us Canada continuera à respecter ses obligations envers ses fournisseurs et ses clients, ainsi que de s'approvisionner d'un grand choix de produits parmi les plus excitants et incontournables dans le domaine des jouets et des articles pour bébé. La Compagnie continue d'honorer tous ses programmes pour ses clients, incluant les cartes-cadeaux, les garanties et les politiques d'échange et de retour.»
Acquisition à venir?
La dirigeante a également révélé qu’il y avait des discussions «concernant une transaction qui verrait toute l'entreprise canadienne faire l'objet d'une acquisition».
Selon l’agence Bloomberg, le groupe MGA Entertainment serait derrière l’offre. «Le Canada, c’est un bon marché. Ils le gèrent efficacement et ont un bon leadership», a déclaré Isaac Larian, le président et chef de l'exploitation de MGA en entrevue.
Ce dernier tente de trouver des partenaires et a confirmé qu'il mettrait aussi son propre argent pour une offre de reprise qui devait être faite jeudi. La transaction pourrait inclure aussi certains des 700 magasins américains, précisément les plus rentables.
Rappelons que le détaillant américain, qui est très endetté, s’est placé en septembre sous la loi sur des faillites aux États-Unis.