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Minassian a voulu «tuer le mal qui était en lui», selon une psychologue

Alek Minassian a voulu tuer le mal qui était en lui en s’en prenant à des piétons sur la rue Yonge à Toronto, croit Rose-Marie Charest, qui est l'ancienne présidente de l’Ordre des psychologues du Québec (OPQ).

En entrevue à LCN mercredi, Mme Charest a dit avoir analysé le profil psychologique de personnes susceptibles de passer à l’acte comme Alek Minassian.

Selon la psychologue, qui dit ne pas avoir entendu parler du phénomène des «Incels» – des célibataires involontaires –, a indiqué que le phénomène des personnes souffrantes ou intimidées a été vu dans plusieurs tueries.

Rose-Marie Charest parle de la vulnérabilité des personnes qui s’isolent pour faire face à leur douleur. «Parce que cette personne a envie de transformer sa souffrance en dépression et, voire, mettre fin à ses jours. Ou la transformer en rage», a-t-elle expliqué.

Pour Mme Charest, il y a beaucoup de facteurs qui peuvent expliquer le comportement de Minassian. «Ce qui fait la différence, c’est le sentiment d’impuissance qui est toujours contenu et qui, à un moment donné, éclate», a-t-elle ajouté, en précisant que ceux qui ont l’air de souffrir et de s’isoler sont plus à risque d’éclater.

La psychologue met le doigt aussi sur l’atmosphère ambiante dans la société avec tous les messages qui circulent sur internet. La personne susceptible de passer à l’acte doit être nourrie d’images. «Il faut qu’elle ait une lecture de la société», a-t-elle conclu.

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