Les Québécois sont les plus inquiets au pays des impacts négatifs de l’intelligence artificielle et de l’automatisation sur les perspectives d’emploi.
Un récent sondage de Leger réalisé pour ADP Canada montre que 34 % des Québécois pensent que leur emploi peut être menacé par l’automatisation, alors que les travailleurs de l’Alberta et des Maritimes se sentent moins à risque avec respectivement 19 % et 12 %.
À l’échelle du pays, 27 % des répondants croient à cette sombre perspective.
Les travailleurs des centres urbains sont plus nombreux à s’inquiéter de l’incidence de l’automatisation sur les emplois actuels et futurs, contre seulement 16 % pour les communautés rurales.
Les résultats du sondage montrent que les hommes sont plus nombreux (30 %) à voir en l’automatisation un risque sur les emplois que les femmes (24 %).
Les employés qui touchent un gros salaire sont moins inquiétés par l’intelligence artificielle et l’automatisation. Ainsi, les travailleurs qui touchent plus de 80 000 $ sont dans une proportion de 19 % à se préoccuper des conséquences potentielles sur les emplois, tandis que ceux qui touchent moins de 40 000 $ sont plus nombreux avec 35 % de répondants.
Le sondage a été mené en ligne auprès de 851 travailleurs canadiens entre le 5 et le 8 mars 2018. La marge d’erreur est de 2,5 %, 19 fois sur 20. Les sondés ont des emplois à temps plein ou partiel.