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Secteur financier: le Québec avantagé

Au Québec, les services financiers, concentrés à Montréal, offrent un avantage en ce qui concerne le coût de la main-d’œuvre qui est généralement moins élevé de 30 à 40 % par rapport aux autres grands centres nord-américains.

Selon une étude réalisée par Chappuis Halder & Co., pour le compte de Finance Montréal, la métropole possède de nombreux atouts qui la rendent à la fois unique et compétitive.

Avec plus de 100 000 employés, l’industrie des services financiers est un pilier de l’économie de la grande région de Montréal puisqu’elle représente 7 % du PIB de la métropole, ce qui la classe au 4e rang des secteurs les plus importants.

Les secteurs en demande

La vaste majorité des emplois se trouvent dans le secteur bancaire (44 000 personnes), des assurances (47 000 incluant la région de Québec) et de la gestion d’actifs (16 000).

Près de 53% des effectifs en assurance sont à Montréal, alors que près de 22 000 employés œuvrent principalement dans la région de Québec où l’on compte 10 sièges sociaux de compagnies d’assurance.

Outre les coûts d’exploitation moins élevés, la région de Montréal offre un bassin de talents «très large», avec 91 000 travailleurs en TIC dans près de 5000 organisations.

«Beaucoup d’éléments entrent en ligne de compte, mais le coût de la vie qui est inférieur à Montréal représente un grand avantage. Le bilinguisme est également un atout et la qualité de vie en général est très élevée au Québec, ce qui attire de nombreux talents», a commenté Alexandre Hovette, associé chez Chappuis Halder lors d’un entretien avec Le Journal.

Les assurances plus high-tech

Parmi les faits saillants de l’étude, on apprend que les technologies intelligentes sont, toutes proportions gardées, plus présentes dans les assurances que dans le secteur bancaire.

«Le secteur de l’assurance a longtemps connu un retard technologique par rapport à d’autres industries, et on voit aujourd’hui un certain rattrapage de ce côté, ce qui explique la taille des équipes en TI», affirme M. Hovette.

On estime que les débouchés sont particulièrement importants pour les métiers de traitements des données. Les départements liés à la rationalisation des processus et à la lecture des données de l’entreprise vont connaître un développement significatif d’ici 2020.

Les «data scientists» sont très demandés à Montréal. Il faut plus de six mois pour embaucher à ce poste. De plus, de nombreux métiers au cœur de l’assurance, tels que l’actuariat, vivent actuellement une transformation technologique, ce qui favorisera une convergence vers des métiers reliés à la gestion de données et à l’automatisation des processus, anticipe-t-on.

 

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