La vigilance du personnel scolaire et la présence d'un défibrillateur ont permis de sauver la vie d'un garçon de huit ans. Sa mère voudrait que tous les lieux publics puissent pouvoir compter sur un tel équipement.
«Quand je vois Adam courir aujourd'hui c'est merveilleux!» s'exclame la mère du garçon, Catherine Bouchard.
Le 1er mars dernier, il s'est effondré en pleine classe, victime d'un arrêt cardiorespiratoire. La direction du pavillon Saint-Louis-de-Gonzague de l'Académie Saint-Louis avait pris la décision d'acheter un défibrillateur l'automne dernier, un investissement de 1500 $. Le personnel n'a pas hésité à l'utiliser.
Selon le cardiologue Philippe Chetaille, la rapidité d'intervention et la présence de l'appareil ont fait la différence. «C'est pour cela qu'il n'a aucune séquelle aujourd'hui. Il faut des défibrillateurs dans toutes les écoles au Québec», mentionne également le Dr Chetaille.
«C'est important de militer pour qu'il y aille des défibrillateurs dans toutes les écoles. C'est pour cela que Adam à toute la vie devant lui», conclut la maman.
Les médecins et les parents d'Adam ne savent toujours pas ce qui a pu se produire puisque le garçon n'a aucun problème cardiaque. En fait, il est en parfaite santé.