La maladie de Lyme progresse à la vitesse grand V. Au Québec le nombre de cas est passé de 43 en 2012 à 248 en 2017. En Mauricie sept cas ont été recensés l'an dernier.
«La tique est associée au nord des états américains et les changements climatiques ont fait en sorte que l'aire de distribution s'est déplacée très rapidement vers le nord», a expliqué jeudi Richard Vadeboncoeur, biologiste et directeur du développement des affaires chez GDG Environnement.
Chez GDG Environnement de Trois-Rivières, on analyse les tiques pour détecter rapidement la maladie et le service s'étend maintenant au public.
«Sur le site web de GDG, il y a toute l'information et les gens peuvent remplir un formulaire et les indications sont données pour envoyer la tique ici au laboratoire», a ajouté le biologiste.
Pas plus tard que la semaine dernière, un employé de GDG qui travaillait en forêt a été piqué par une tique porteuse de la maladie. Il a tout de suite reçu un traitement d'antibiotiques.
«C'est un service qu'on a développé pour nos employés parce qu'ils vont en forêt. On a développé un protocole», a poursuivi M. Vadeboncoeur.
La tique se retrouve en forêt. Sa très petite taille la rend presque invisible et il faut la retirer avec précaution.
L'analyse de la tique peut permettre un diagnostic plus rapide. En Mauricie, une tique sur cinq est porteuse de la maladie de Lyme.
