Des employés d’un CHSLD disent devoir négliger les aînés dont ils sont responsables parce que la direction ne remplacerait pas les travailleurs qui s'absentent pour des raisons de santé.
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Pour Richard Martineau, il faut faire attention à écouter toutes les parties impliquées, et pas seulement les syndicats.
«C’est un syndicat qui parle, c’est leur point de vue, il faut entendre les autres points de vue. Il ne faut pas les croire aveuglément parce que c’est un syndicat», a-t-il lancé dans sa chronique au «Québec Matin». «Mais souvent, quand ce sont des représentants du syndicat, c’est la réalité. Eux autres, ils ne nous mentent pas. En même temps, quand ils sont en négociations, ils ont tout intérêt à dépeindre la partie adverse comme étant toute noire.»
Selon lui, on a la méfiance rapide quand l’intervenant n’est pas un représentant syndical.
«Quand c’est un représentant du gouvernement qui nous parle, on prend ça avec un grain de sel. Quand c’est un ministre qui nous parle, on ne le croit pas aveuglément. Quand c’est un représentant du patronat, on dit que c’est son point de vue.»
Où se situe la vérité? Sûrement quelque part entre les déclarations de l’employeur et celees du syndicat.
Au sujet de l’apparition à brûle-pourpoint du ministre Gaétan Barrette à l’émission «La Joute» sur ce sujet, Richard Martineau se réjouit de revoir son attitude tranchante.
«Il ne met pas de gants blancs, il dit exactement ce qu’il pense», observe-t-il. Le chroniqueur souligne qu’il a été «tassé par le gouvernement» parce qu’il représente «l’ancienne image du gouvernement», plus «agressive». En période d’élection, on opte pour une approche plus douce, croit-il, citant l’arrivée d’Alexandre Taillefer en exemple.