Un homme de 61 ans fait face à des accusations d’intimidation et de menaces de mort contre des employés d’Hydro-Québec qui voulaient venir chez lui installer un compteur intelligent.
Marcel Blanchet, qui semble avoir une obsession de la sécurité, a été arrêté mercredi après qu’Hydro-Québec a porté plainte contre lui.
«Hydro-Québec a reçu un courriel le 24 juillet et est entrée en communication avec nous», indique le porte-parole de la police de Lévis Maxime Pelletier.
Les policiers se sont présentés à la résidence de l’homme sur la rue Sainte-Sophie pour procéder à son arrestation en fin de journée mercredi. Ils ont fait une première perquisition.
Lors de son interrogatoire policier, le suspect a donné d’autres informations qui ont incité la police de Lévis, appuyée par la Sûreté du Québec, à procéder à une nouvelle perquisition hier après-midi.
Des techniciens judiciaires de même qu’un maître-chien ont fait cette perquisition.
Accusations
Pendant ce temps, Blanchet a comparu au palais de justice de Québec pour intimidation et menaces de mort à l’endroit d’employés d’Hydro-Québec ainsi que possession de cannabis.
Se représentant sans avocat, l’homme de 61 ans a dit vouloir plaider coupable sur-le-champ, mais la Couronne a dit ne pas être prête à procéder compte tenu de la deuxième perquisition.
L’homme, présenté comme un «méchant moineau» par un voisin, est particulièrement solitaire. «Il n’y a jamais personne qui se présente là, il vit tout seul», a indiqué un autre voisin.
Obsession sécuritaire
Des caméras de sécurité ceinturent chacune des façades de la résidence alors que des détecteurs de mouvement et des serrures spécialisées sont installés sur les portes d’entrée.
Des panneaux solaires sont également installés sur le toit tandis que le compteur d’Hydro-Québec n’a toujours pas été changé sur la résidence, comme c’est le cas depuis plusieurs années pour toutes les maisons voisines.
La résidence de l’accusé est également brouillée sur Google Maps afin d’éviter de l’identifier.
Marcel Blanchet reviendra en cour aujourd’hui, vraisemblablement pour plaider coupable.