Le mois de juillet qui s’est achevé a été le plus chaud jamais enregistré dans de nombreuses villes du Québec. Ailleurs dans le monde, des températures extrêmes et des incendies ont été observés.
À Montréal, le mercure a atteint un sommet historique.
«Le mois de juillet se termine avec une moyenne de 24,2 °C en ville, explique le météorologue Gilles Brien. La dernière fois que l’on a eu une valeur supérieure, c’était en 1955 avec 24,3 °C.»
Le spécialiste ajoute que sur l’ensemble du mois, la métropole a connu 26 jours avec une température de plus de 27 °C, dont 12 à plus de 30 °C.
Les Québécois n’ont cependant pas fini de suer puisqu’un quatrième épisode caniculaire se profile.
«Samedi, dimanche et lundi, on devrait être sur des températures supérieures à 30 °C», annonce M. Brien.
Vague de chaleur
Notre province n’est pas la seule région du monde à connaître des températures anormalement élevées cet été.
Une vague de chaleur s’est abattue le mois dernier sur l’Europe du Nord, où le thermomètre a dépassé les 30 °C au niveau du cercle polaire arctique.
Des records absolus ont été battus en Norvège avec 33,7 °C à Drag, mais aussi au Japon (41,1 °C à Kamagaya) et en Algérie (51,3 °C à Ouargla).
Réchauffement
Pour la secrétaire générale adjointe de l’Organisation météorologique mondiale, Elena Manaenkova, ces chaleurs inédites sont liées au réchauffement climatique global.
«Ces canicules sont cohérentes avec les effets attendus du changement climatique causé par les émissions de gaz à effet de serre. Ce n’est pas un scénario futur. Ça se produit maintenant», expliquait-elle récemment à l’AFP.