Le rêve d’un homme a tourné au cauchemar à Abercorn, en Montérégie. C’est que la résidence de Cédric Boulanger est infestée par la mérule pleureuse.
Le nouveau propriétaire a constaté que la maison, achetée sans garantie légale, était infestée de ces champignons dévastateurs lorsqu’il a retiré une partie du revêtement extérieur.
La mérule pleureuse, couramment appelée «le cancer des maisons», s’attaque à la cellulose du bois, et entraîne sa décomposition. Elle se développe dans des milieux obscurs, très humides et avec peu de ventilation.
«Ça fait un mois que je ne dors plus», a confié Cédric Boulanger, qui avait économisé pendant des années pour s’acheter une maison. M. Boulanger craint maintenant de perdre sa demeure, car il fait face à une coûteuse surprise.
Le résident devra débourser 4000 $ pour décontaminer la maison et environ 40 000 $ pour reconstruire une partie de la résidence.
Les recours en justice pour le nouveau propriétaire sont assez minces, car l’inspection a été bien faite. S’il voulait aller devant les tribunaux, en plus de lui coûter beaucoup d’argent et de lui faire perdre du temps, Cédric Boulanger devrait prouver que l’inspecteur n’a pas bien fait son travail.
M. Boulanger doit donc gérer un problème très coûteux. Incapable d'assumer l'entièreté des coûts de reconstruction seul, un ami, Martin Delisle, a décidé de lui venir en aide en lançant une campagne de sociofinancement. L'objectif: 40 000$ afin d'alléger la facture du nouveau propriétaire qui risque d'être très salée.
