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L’Oeufrier va s’installer à Québec au printemps 2019

Courtoisie

La grande famille de la chaîne L’Oeufrier, qui compte 24 restaurants dans la région de Montréal, se prépare à accueillir huit nouvelles succursales au cours des prochains mois, en plus de préparer son expansion du côté de Québec au printemps 2019.

Spécialisé dans les petits déjeuners, L’Oeufrier mise sur la carte du restaurant de quartier, là où les coûts de location ne viennent pas engloutir toute la marge de profit.

La formule semble porter ses fruits puisque l’entreprise, fondée à Laval en 1995, présente un chiffre d’affaires de 25 M$. L’Oeufrier compte un restaurant corporatif et un réseau de franchises qui s’étendra bientôt jusqu’à Trois-Rivières et dans la capitale nationale.

«Québec est définitivement une place où l’on veut aller. On essaie de s’associer avec des gens d’affaires de Québec qui connaissent bien le marché pour opérer des franchises là-bas parce que gérer à distance, ce n’est pas toujours facile», a affirmé Pedro Médina, copropriétaire.

Chaque restaurant offre en moyenne 80 places dans un espace d’environ 2500 pieds carrés afin de créer une ambiance de resto de quartier. Le coût d’acquisition d’une franchise varie autour de 400 000 $.

«On essaie d’élaborer un menu qu’on ne trouve pas ailleurs. On est plus une boufferie de ville qui se démarque par sa créativité, son expérience client et ses assiettes copieuses», a ajouté M. Médina, un ancien banquier.

Chaque restaurant offre un environnement unique.

«Quand tu opères une franchise conventionnelle et que tu ouvres ton 20e restaurant, le premier est déjà désuet. Je ne veux pas cela. C’est toujours un nouveau look.»

Le 25e restaurant de la chaîne ouvrira sur la rue de la Montagne, au centre-ville de Montréal, le mois prochain.

«Tous les baux sont signés», assure M. Médina.

Les trois fondateurs, Pédro Médina, Kevin Henriques et Tony Khoury, se connaissent depuis l’âge de 12 ans. Les cofondateurs de L’Oeufrier estiment avoir trouvé la recette gagnante.

«Le coût d’acquisition et le bail, c’est ça qui fait la différence à long terme. Il faut trouver le juste milieu. Avec 2500 pieds carrés, cela nous permet d’avoir un loyer à un coût raisonnable.»

Les investisseurs qui s’intéressent à L’Oeufrier sont souvent des personnes qui travaillent dans le restaurant, ce qui fait une énorme différence, assure M. Médina.

Pénurie de main-d’oeuvre

«Si tu es dans ton resto, tu vas prendre soin de ta clientèle.»

Par ailleurs, bien qu’elle soit bien réelle, la pénurie de main-d’œuvre est un facteur que l’homme d’affaires ne peut pas écarter.

«C’est quelque chose qui est inquiétant. On s’entraide entre succursales. On a mis en place une équipe volante de cinq cuisiniers qui est sur la route en tout temps pour faire des remplacements en cas d’imprévus. Ils remplacent des vacances. On étudie aussi la création d’un programme de bénéfices pour garder nos employés», a-t-il ajouté.

L'Oeufrier en chiffres

  • 25 M$ de chiffre d’affaires

  • 24 succursales (bientôt 32)

  • Plus de 5 M$ investis dans la croissance en 2018

  • 600 employés

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