À l’approche du début de la campagne électorale, Montréal a dressé sa liste de demandes au prochain gouvernement provincial, misant entre autres sur le transport avec la ligne rose et la diversification de ses sources de revenus.
La mairesse de Montréal Valérie Plante a dévoilé lundi ses attentes envers les partis politiques en neuf axes d’intervention, ayant comme objectif d’améliorer le développement durable de la métropole et de la province.
Parmi ses priorités, son administration souhaite accroître la mobilité durable en augmentant notamment l’offre de service et en misant sur la tarification sociale.
Valérie Plante a aussi réitéré l’importance de son projet de ligne rose, pour désengorger le réseau de métro, demandant au prochain gouvernement de financer sa planification et de finaliser les études d’opportunité liées au projet.
«Pour la ligne rose, de concert avec l’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM), nous créons un bureau de projet. C’est dans la machine, c’est réel la ligne rose. Ce n’est pas quelque chose d’utopique ou qui n’a pas d’appui», a assuré la mairesse.
En mai, la Coalition Avenir Québec (CAQ) avait annoncé ne pas financer la ligne rose si le parti est porté au pouvoir.
«Ils n’ont pas dit qu’ils étaient contre, a rétorqué la mairesse. J’étais sur un plateau avec M. [François] Legault et il m’a dit que ce n’était pas une priorité. Je réponds que je vais prouver à M. Legault que c’est une priorité.»
La Ville demande également à Québec de mettre en place un régime fiscal municipal adapté à la réalité d’aujourd’hui, exigeant de transférer un point de TVQ aux municipalités
«C’est difficile de remplir nos obligations aux citoyens en comptant seulement sur la taxe foncière», a expliqué Valérie Plante, qui souhaite que la métropole se dote d’autres formes de taxation ou de sources de revenus.
Autres demandes
Montréal désire nouer un partenariat avec le gouvernement provincial pour mettre en place un grand projet économique de revitalisation de l’est de l’île, qui inclurait un plan pour développer les berges et mettre en valeur le fleuve Saint-Laurent.
La métropole exige aussi de faciliter l’intégration des nouveaux arrivants et le développement d’espaces verts, d’accélérer la rénovation des écoles montréalaises, de renforcer la lutte à l’itinérance, et de financer le projet DestiNATIONS, concernant la création d’une ambassade culturelle autochtone.
Montréal demande aussi au prochain gouvernement de mettre en place un plan de gestion des matières recyclables, pour mieux aider les municipalités à traverser l’actuelle crise du recyclage.
Pour l'opposition, plusieurs de ces demandes sont des généralités ou des demandes «réchauffées». «Aussi, [Valérie Plante] essaie à toutes les occasions de pouvoir aller de l’avant avec la ligne rose. Elle essaie toujours d’obtenir plus de financement pour justifier sa décision. On est encore très loin d’une proposition en tant que telle, il n’y a aucune étude qui a été faite à date», a commenté le chef d’Ensemble Montréal, Lionel Perez.
En juillet, le gouvernement Couillard a annoncé un montant de 15 millions $ pour que l'ARTM étudie neuf projets de transport, dont celui de la ligne rose.
La mairesse de Montréal Valérie Plante a dévoilé lundi ses attentes envers les partis politiques en neuf axes d’intervention, ayant comme objectif d’améliorer le développement durable de la métropole et de la province.
Parmi ses priorités, son administration souhaite accroître la mobilité durable en augmentant notamment l’offre de service et en misant sur la tarification sociale.
Valérie Plante a aussi réitéré l’importance de son projet de ligne rose, pour désengorger le réseau de métro, demandant au prochain gouvernement de financer sa planification et de finaliser les études d’opportunité liées au projet.
«Pour la ligne rose, de concert avec l’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM), nous créons un bureau de projet. C’est dans la machine, c’est réel la ligne rose. Ce n’est pas quelque chose d’utopique ou qui n’a pas d’appui», a assuré la mairesse.
En mai, la Coalition Avenir Québec (CAQ) avait annoncé ne pas financer la ligne rose si le parti est porté au pouvoir.
«Ils n’ont pas dit qu’ils étaient contre, a rétorqué la mairesse. J’étais sur un plateau avec M. [François] Legault et il m’a dit que ce n’était pas une priorité. Je réponds que je vais prouver à M. Legault que c’est une priorité.»
La Ville demande également à Québec de mettre en place un régime fiscal municipal adapté à la réalité d’aujourd’hui, exigeant de transférer un point de TVQ aux municipalités
«C’est difficile de remplir nos obligations aux citoyens en comptant seulement sur la taxe foncière», a expliqué Valérie Plante, qui souhaite que la métropole se dote d’autres formes de taxation ou de sources de revenus.
Autres demandes
Montréal désire nouer un partenariat avec le gouvernement provincial pour mettre en place un grand projet économique de revitalisation de l’est de l’île, qui inclurait un plan pour développer les berges et mettre en valeur le fleuve Saint-Laurent.
La métropole exige aussi de faciliter l’intégration des nouveaux arrivants et le développement d’espaces verts, d’accélérer la rénovation des écoles montréalaises, de renforcer la lutte à l’itinérance, et de financer le projet DestiNATIONS, concernant la création d’une ambassade culturelle autochtone.
Montréal demande aussi au prochain gouvernement de mettre en place un plan de gestion des matières recyclables, pour mieux aider les municipalités à traverser l’actuelle crise du recyclage.
Pour l'opposition, plusieurs de ces demandes sont des généralités ou des demandes «réchauffées». «Aussi, [Valérie Plante] essaie à toutes les occasions de pouvoir aller de l’avant avec la ligne rose. Elle essaie toujours d’obtenir plus de financement pour justifier sa décision. On est encore très loin d’une proposition en tant que telle, il n’y a aucune étude qui a été faite à date», a commenté le chef d’Ensemble Montréal, Lionel Perez.
En juillet, le gouvernement Couillard a annoncé un montant de 15 millions $ pour que l'ARTM étudie neuf projets de transport, dont celui de la ligne rose.
Réaction tiède
La demande n’a pas été reçue avec beaucoup d’empressement de la part du premier ministre.
«Si la mairesse de Montréal a un projet, on va regarder son projet, on ne dira pas, comme un de mes collègues l’a fait de l’opposition, on le rejette de la main, pis ça ne nous intéresse pas», a dit M. Couilard à Québec.
«Ça ne serait pas responsable de ma part de dire: ça y est, on va s’engager à faire une ligne rose. J’y suis intéressé et j’en vois le bien-fondé, mais il existe un organisme régional de concertation dont une des missions principales c’est de faire priorisation de tous les besoins.»
- avec Geneviève Lajoie, Journal de Québec