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Une mère réussit à faire des lunchs avec zéro déchet

Préparer une boîte à lunch zéro déchet est « extrêmement simple » affirme une mère de Montréal, qui réussit à le faire depuis l’an dernier et qui encourage d’autres parents à l’imiter.

« L’idée, c’est de trouver des solutions simples et pas contraignantes, sinon on n’adoptera pas de nouvelles habitudes », dit Laure Caillot, qui se prépare à poursuivre les lunchs zéro déchet, à l’aube de la rentrée scolaire.

Qui dit zéro déchet dit adieu aux sacs, contenants, ustensiles et autres emballages de plastique ou de carton que l’on envoie directement à la poubelle après utilisation.

Il s’agit donc de retirer de son panier d’épicerie les barres tendres ou biscuits emballés individuellement, les petits pots de yogourt ou de compote ou encore les boîtes de jus.

Une autre façon de penser

Pour y arriver, il ne faut cependant pas faire l’erreur de tenter de remplacer toutes les collations emballées par des préparations maison, indique Mme Caillot, qui est d’ailleurs consultante et blogueuse zéro déchet.

« On travaille tous les deux à temps plein, mon conjoint et moi ; on n’a pas le temps de faire toutes les barres tendres ou les biscuits », précise la mère d’une petite fille de 6 ans.

C’est pourquoi elle privilégie les crudités, les fruits frais, le fromage ou les fruits séchés pour les collations.

« On va à l’épicerie en vrac, et ma fille choisit les fruits séchés qu’elle a envie de manger. Quand on peut, on cuisine ensemble des biscuits ou boules d’énergie, mais je préfère prendre le temps de faire tous les repas maison que les collations », explique Mme Caillot.

L’enfant participe

C’est sa petite qui remplit son sac de collation en tissu, chaque jour. Cette dernière comprend pourquoi il n’y a pas de fromage en ficelles ou de barres tendres dans son lunch.

Pour le plat principal, c’est le repas de la veille ou de l’avant-veille qui est mis dans un thermos. S’il est froid, c’est le plat de plastique ou le sac à collation qui est de mise.

Sa gourde d’eau réutilisable et sa serviette de table en tissu complètent la boîte à lunch.

Bien que Laure Caillot ne puisse pas quantifier l’impact des lunchs zéro déchet sur son budget, il revient sans aucun doute moins cher de cuisiner ses plats soi-même et d’acheter en grand format plutôt qu’en format individuel.

Faire simple

La tendance du zéro déchet est de plus en plus populaire. Certaines compagnies y voient une occasion d’affaires et proposent même des ensembles spéciaux avec des plats de plastique compartimentés.

Mais on n’a pas à se tourner vers ce genre de produits, selon Mme Caillot. Les plats de plastique et les ustensiles que l’on a déjà à la maison font très bien l’affaire. Un vieux bout de tissu peut servir de serviette de table.

« Ça se démocratise de plus en plus le “zéro déchet”. Ce qui compte, selon moi, c’est de faire les changements à son rythme. Je pars du principe qu’avant d’acheter, je regarde ce que j’ai déjà », mentionne-t-elle.

C’est d’ailleurs pourquoi elle conseille de commencer par laver et réutiliser les fameux « Ziploc » jusqu’à ce qu’il n’en reste plus à la maison. Elle suggère aussi de se tourner vers les sites de petites annonces. On y trouve plusieurs articles en excellent état pour moins cher et on privilégie les produits locaux et durables, qui pourront durer plusieurs années.

LES ESSENTIELS POUR UNE BOÎTE À LUNCH ZÉRO DÉCHET

  • Un thermos (15 à 20 $)
  • Des sacs à collation en tissu (20 $ pour 3)
  • Une gourde d’eau (10 à 20 $)
  • Une serviette de table en tissu (quelques dollars)
  • Une boîte à lunch (10 à 20 $)
  • Plats de plastique et ustensiles qu’on a déjà à la maison

 

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