Dans l'ombre des quatre principaux partis politiques, des candidats d'organisations plus marginales tentent tant bien que mal de rejoindre les citoyens pour présenter leurs idées.
C'est notamment le cas d'Alain Bélanger, candidat dans la circonscription de Maskinongé pour le parti Citoyens au pouvoir. Sans pancartes et sans local, il utilise sa motocyclette en guise d'autobus de campagne.
«Nous autres Citoyens au pouvoir, on a du monde ordinaire, on a des mères de famille, des travailleurs de la construction, on n'a pas plein de monde instruits et bardés de diplômes qui ne connaissent pas grand-chose de la vie», a-t-il lancé en entrevue avec TVA Nouvelles.
M. Bélanger voulait d'abord être candidat pour la Coalition avenir Québec (CAQ), mais n'a pas été choisi.
De son côté, Daniel Hénault représente le Parti conservateur du Québec dans la circonscription de Trois-Rivières. Bien qu'il ait aussi peu de moyens, ce candidat a cependant pu s'afficher sur quelques pancartes électorales.
«Je suis réaliste. Je ne penserais pas être élu ici dans la région, mais quand même, il faut faire avancer les idées de droite, a-t-il fait valoir. On veut se faire connaître le plus possible et avoir un jour une voix à l'Assemblée nationale.»
L'analyste politique Alain Soulard a rappelé qu'un vote pour un parti plus marginal permettra à ce dernier de recevoir du financement public, qu'il pourra utiliser lors d'une prochaine campagne.
La Mauricie compte aussi un candidat de l'Équipe Autonomiste et des représentants du Parti vert.Avec la collaboration d’Émilie Vallée