Pour pallier la pénurie de main-d’œuvre, Philippe Couillard promet la gratuité scolaire aux jeunes Québécois inscrits à temps partiel au cégep dans un programme technique ou à la formation professionnelle.
«Aujourd’hui au Québec, il y a 100 000 emplois à combler, 1,3 million d’ici 10 ans et c’est une tendance qui va durer», a affirmé samedi le premier ministre sortant, de passage à Québec.
À l’heure actuelle, un étudiant qui ne suit pas des cours à temps plein au collégial doit débourser jusqu’à 360 $ par session pour suivre une formation.
Le chef libéral entend abolir les frais de scolarité pour les étudiants du cégep qui suivent une formation technique à temps partiel, comme c’est déjà le cas pour les jeunes qui étudient à temps plein.
Philippe Couillard offrira également la gratuité à ceux qui souhaitent suivre une formation professionnelle au secondaire à temps partiel.
Pas question toutefois d'étendre cette gratuité aux étudiants qui reçoivent un enseignement collégial préuniversitaire à temps partiel. «Le problème qu’on a à régler, c’est le problème des métiers et le problème de la formation professionnelle et technique, on veut cibler ce problème-là», a-t-il expliqué, au cours d’une conférence de presse au Port de Québec.