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D’autres régions ont été frappées par les forts vents

DIVERS-VENT FORT A ARVIDA AU SAGUENAY

ROGER GAGNON/AGENCE QMI

Sans être soumises aux conditions extrêmes qu’a subies l’Outaouais, plusieurs autres régions du Québec ont néanmoins vécu un dur réveil, samedi matin, après le passage du même système météorologique qui a balayé la province d’est en ouest.

« [Ç’a brassé] un peu partout », pointe le météorologue d’Environnement Canada, Bruno Marquis.

Au Saguenay, notamment, des arbres ont été déracinés, des toitures et des fils électriques ont été arrachés et quelques incendies ont éclaté à cause du vent violent.

« Je dormais profondément, vers 3 h. J’ai entendu de la tôle arracher, puis plus rien », raconte Michel Gauthier, dont une partie du toit s’est envolée en pleine nuit dans le secteur Arvida. À la station météo de la Pointe Claveau, à l’embouchure du Saguenay, les vents ont soufflé jusqu’à 113 km\h.

Les rafales ont oscillé autour de 100 km/h sur un vaste territoire s’étalant de Montréal jusqu’à Chibougamau, à quelque 600 kilomètres plus au nord. C’est sans compter les 40 à 50 millimètres de pluie qui ont déferlé de Montréal à Québec.

Privés de courant

Si plusieurs propriétés privées ont été affectées, le réseau électrique d’Hydro-Québec n’y a pas échappé non plus. Sous la force du vent, de nombreux arbres ont gêné ou carrément sectionné des fils électriques, aussi bien à Québec qu’en Chaudières-Appalaches, au Saguenay-Lac-Saint-Jean et sur la Côte-Nord.

Dans la nuit de vendredi à samedi, une pointe de 165 000 clients d’Hydro-Québec était privée de courant, essentiellement en Outaouais, en Abitibi, dans les Laurentides et dans Lanaudière. En début de soirée, plus de 70 % d’entre eux avaient vu leur service être rétabli.

« Si on se compare à la région de l’Outaouais, on n’a pas les mêmes dommages », compare Colette Lettre-Racine, porte-parole chez Hydro-Québec. Près de 1000 clients étaient toujours privés d’électricité dans la Capitale-Nationale et en Chaudière-Appalaches samedi, principalement dans Charlevoix et dans L’Islet, pointe-t-elle.

« C’est principalement la végétation, les arbres et les branches qui encombrent le réseau et qui causent les pannes. On n’a pas de poteau cassé », indique Mme Lettre-Racine.

— Avec Isabelle Tremblay, collaboration spéciale

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