Un peu plus de 36 heures après le passage d’une tornade dévastatrice, les résidents de Gatineau sont toujours sous le choc. En entre vue au Québec Matin, le maire Maxime Pedneaud-Jobin a répondu aux questions que se posent de nombreux citoyens.
Combien de sinistrés ont besoin d’hébergement?
«On a à peu près 240 personnes qui ont dormi au cégep hier soir. Aujourd’hui ce qu’on essaie de faire c’est de continuer l’opération de retour à la maison qui a été bien engagée hier. On a 210 bâtiments touchés et il y en a 55 qui sont lourdement endommagés, alors que l’on concentre nos actions pour que ceux qui le peuvent retournent à la maison.
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C’est difficile de parler en nombre de personnes, mais en nombre d’édifices, ce sont les trois quarts qui pourraient être accessibles aux citoyens et l’autre quand c’est là où c’est difficile parce qu’on doit prévoir de l’hébergement à long terme pour une grande partie de ces gens. Ce sera des semaines sinon des mois avant de pouvoir réintégrer leur appartement.
On essaie de les accompagner dans les édifices lourdement endommagés pour qu’ils puissent aller chercher portefeuille, animal domestique ou objet particulièrement précieux.»
Est-ce que vous avez un portrait précis de la situation?
«Nous avons un portrait précis. [La nuit suivant la tornade] nos pompiers l’ont passé à travailler à faire ça, à inspecter les bâtiments pour voir si les bâtiments étaient sécuritaires.
On a fait trois catégories d’édifices. Où les gens peuvent retourner immédiatement, une autre catégorie où l’immeuble peut-être accessible, mais il n’y a pas encore de système de sécurité incendie ou l’électricité peut être problématique. Évidemment il y a la zone rouge des édifices qui sont dangereux.»
Pour quand un retour à la vie normale?
«Ça va plus vite qu’on pense. Le nettoyage est très, très avancé, il nous restait quelques voitures à remorquer, mais déjà les rues sont assez propres. On entend des travaux partout ici, les gens sont au travail pour refaire leur maison.
Vraiment, les gens qui vont l’avoir dure ce sont ceux qui sont les édifices où ils ne pourront pas retourner.»
Un mot pour vos citoyens?
«Les gens sont extrêmement courageux, patients, ils savent qu’on fait notre possible et collaborent. Il y a beaucoup de solidarité, les Gatinois sont exceptionnels là-dessus.»