Une journaliste du site internet TABLOÏD a fait du bénévolat pendant six mois auprès d’un agresseur sexuel dans le but de l’appuyer dans son processus de réhabilitation.
Geneviève Pettersen s’est ouverte sur son expérience en entrevue avec Denis Lévesque.
«Moi, comme personne, je me dis toujours qu’il n’y a personne qui est un monstre 24 heures sur 24, décrit-elle. L’humain est fait de zones de gris. C’est ça que j’avais envie d’aller voir.»
Pendant environ 1h chaque semaine, Mme Petterson a rencontré un agresseur qui venait tout juste de sortir d’une maison de transition après un séjour en prison pour l’aider à réintégrer la société.
«Il y a des moments où je me suis remise en question, parce que moi, ce qui m’a le plus troublé dans tout ça, c’est à quel point j’oubliais facilement qui j’avais en face de moi», relate-t-elle.
Elle a pu vivre cette expérience grâce au Cercle de soutien et de responsabilité du Québec.
«On est un filet de sécurité entre le service correctionnel et la population, explique André Maillard, coordonnateur de l’organisme. On est entre les deux. Les gars viennent nous voir toutes les semaines, ou toutes les deux semaines dépendemment de leurs besoins, et il se crée une convivialité entre nous. Et souvent, le gars, il ne veut pas nous décevoir.»
Voyez cette entrevue complète dans la vidéo ci-dessus.
Cliquez ici pour lire le texte original de Geneviève Petterson sur le site web de TABLOÏD.