Pour Richard Martineau, au lendemain de la démission de Philippe Couillard, la remise en question du Parti libéral du Québec (PLQ) devra être profonde : une réflexion qu’il qualifie de «grosse job».
À LIRE ÉGALEMENT
Le PLQ derrière QS dans 43 comtés
Une perte de contact avec l’électorat, analysent des libéraux
«Batman a besoin du joker et du pingouin pour exister. S’ils ne sont plus là, Gotham City n’a plus besoin de lui [...] Il n’y avait plus la menace de la souveraineté», a imagé le chroniqueur lors de son passage à l’émission Québec Matin.
«Arrêtez de dire que vous nous protégez contre les méchants souverainistes! Ils n’existent plus. Batman fait quoi maintenant?», s’est-il interrogé.
Pour Richard Martineau, le PLQ devra «complètement» se redéfinir et recommencer à défendre des valeurs et des idées : «ce n’était plus un parti, c’était une machine à ramasser de l’argent et à se maintenir au pouvoir».
L’émotion de Couillard
Le chroniqueur s’est aussi avoué surpris d’avoir vu Philippe Couillard prononcer son discours avec émotion, jeudi matin.
«Son émoticône pendant quatre ans, c’était ''bonhomme baboune'' [...] il était désincarné et déconnecté», estime-t-il.
«Il avait un côté condescendant [...] et je pense que les Québécois en avaient soupé de ce discours-là, de ne pas se sentir à la hauteur de ce grand monsieur», a conclu Richard Martineau.