Annie Deschesnes a été danseuse nue pendant neuf ans avant de réorienter sa carrière pour devenir thérapeute en relation d'aide.
Elle raconte son parcours dans le livre «Nue» qu’elle a résumé vendredi à l’émission de Denis Lévesque.
La jeune femme n’a jamais caché sa carrière de danseuse érotique, puisqu’elle l’a fait pour l’argent, c'est-à-dire pour accumuler la somme nécessaire pour se lancer en affaires.
Annie Deschesnes était designer de mode à la base et possédait sa ligne de sacs à main dès l’âge de 21 ans. Mais elle raconte avoir manqué de temps et d’argent après une grossesse.
«J’ai décidé de plonger dans l’univers de la danse et d’essayer de trouver du temps et de l’argent pour remonter mon entreprise et passer plus de temps avec mon nouveau-né», raconte-t-elle sans retenue à Denis Lévesque.
Contrairement à la croyance populaire, elle prétend que toutes les danseuses ne sont pas liées au monde criminel ou à la prostitution.
«Il y en a beaucoup plus qu’on pense des danseuses érotiques qui ne se droguent pas, qui ne consomment pas, qui font ça pour d’autres raisons», explique la thérapeute.
L’auteure a quand même perdu le contrôle sur sa vie à certaines reprises en développant, entre autres, une dépendance au sexe.
Annie Deschesnes a fini par entreprendre des études en croissance personnelle, tout en continuant à danser pour profiter de l’argent facile. Mais elle était de plus en plus déchirée à l’intérieur.
«Quand j’ai eu mon diplôme de certification en relation d’aide, ça m’a fait un déchirement à l’intérieur. Ça a fait : Annie, qui veux-tu être comme personne?», se rappelle-t-elle.
Elle utilise maintenant son expérience dans les bars pour aider les gens qui éprouvent des problèmes d’estime de soi.